Le rapport du surveillant des phares
 

Secrétaire:

À propos de la perte du schooner “Marion Rogers”

            Concernant le rapport ci-joint du magistrat Squarry et des dépôts originaux pris par lui en liaison avec l'enquête magistrale dans la perte du schooner "Marion Rogers": J'ai lu le rapport soigneusement et je prie de rapporter comme suit:

            On le prouve clairement de toute l'évidence soumis que l'alarme était en fonction à 20h15 la nuit de l'accident. Je trouve lors de regarder les disques que l’ alarme de Horse Chops, située environ cinq milles au sud-est de Fort Point, a été rendu opérationnel à 20h30 la même nuit et l’alarme de Green Island, Catalina, a été également commencée à 20h30.

            William Bailey dit dans son évidence qu'il a entendu le premier souffle du klaxon à 20h15.  James Hayter jure qu'à environ 21h30 son épouse et lui sont allés au lit et peu de temps après être dans le lit il a entendu un bruit comme des voix humaines pleurant hors de ce qui a duré peut-être la moitié d’une minute. William George Hayter jure qu'il a entendu l'alarme de brouillard à Fort Point sonner de 20h15 jusque à 22h15. Le sergent auxiliaire Trickett jure qu'il a entendu l'alarme de Fort Point soufflant entre 20h15 et 20h20 et qu'il a entendu l’ alarme de brouillard quand il était sur la rue plusieurs fois. Henry Ballet, qui est allé à bord de son schooner à 20h00, déclare qu'à ce moment-là il n'y avait aucun flocon de neige. La seule évidence quant au temps où le schooner est censé être allé à terre est recueillie du rapport de James Hayter, comme avant indiqué, de sorte qu'elle semble probable que le schooner est allé à terre autrefois entre 21h30 et 21h40 la nuit en question et que l'alarme avait été en fonction au moins une heure et quinze minutes précédentes à ce temps.

            Je suis de l'opinion que le garde a mis l'alarme en fonction quand, à son avis, les conditions atmosphériques réclamées l'opération de l'alarme selon la section 8, la page 17 des "règles et les instructions pour les conseils des gardes du phare et des gardes responsable des alarmes de brouillard.", dont la copie est jointe.

            Re. Les remarques du magistrat Squarry concernant la quantité d'air montrant sur le réservoir d'air ; le garde obéissait les règles en ayant 20 livres d'air sur le réservoir (la page 18, la section 9) et a été parfaitement justifiée en mettant en marche des moteurs et des compresseurs pour obtenir à sa pression atmosphérique jusqu'à 40 livres de sorte qu'il ait pu commencer l'alarme au moment le plus tôt possible.

            Concernant le temps l'alarme a été rendue opérationnelle : Je ne pense pas qu'il pourrait y avoir n'importe quelle charge étendue contre le garde pour avoir commencé l'alarme plus tôt car l'évidence soumise n'est pas évident pour moi que les conditions atmosphériques ont justifié un début plus tôt.

            Je regrette, cependant, que je doive rapporter très fortement contre l'action du garde et du garde d'aide en laissant l'alarme de brouillard pendant l'opération de l'alarme. Je vous renvoie à la section 11, la page 18 des "règles" qui énonce certainement que "le garde sur la montre doit rester dans le bâtiment d'alarme de brouillard, sans interruption, étant soulagé pour des repas, etc., par un homme compétent pour manipuler les machines." Le garde ou le garde d'aide ne devrait pas avoir laissé le bâtiment d'alarme de brouillard à tout moment pendant le temps où les machines étaient en fonction.

            Le département a fourni une nouvelle usine d'alarme de brouillard à cette station pendant 1931 qui coûtent approximativement $5,000 et toute personne qui laisserait le bâtiment dans lequel ces machines fonctionnent, à mon avis, n'effectue pas les fonctions priées de lui d'une façon satisfaisante car le garde ou son aide ne sait pas ce qui se produira en leur absence qui causera au moins un accident et mettra l'alarme hors de la commission. Une ceinture peut se casser et devenir empêtrée dans les machines, ou des douzaines de telles choses comme ça peut causer des accidents.

Henry James Rowe, garde, a travaillé à cette station depuis 1921 et pendant ce temps excepté la plainte actuelle a donné la satisfaction.

            Arthur William Rowe, garde auxiliaire, a été le garde auxiliaire depuis 1930 et c'est la première plainte reçue concernant son service.

Je recommanderais qu'une telle action disciplinaire comme le département peut penser qu'approprié soyez appliqué dans ce cas-ci de la négligence du devoir au garde et au garde d'aide.

            L'alarme de Fort Point est la seule station d'alarme de brouillard dans Terre-Neuve où le logement n'appartient pas au département. Le logement est possédé par le garde et ce département n’est pas responsible des dépannes au logement.

            Dans le cas d'un changement de garde il serait nécessaire d'ériger une nouvelle double maison de logement pour le garde et l'assistant.

T. C. Devine

Surveillant des phares

Le 20 juin, 1939

 
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